Membre supérieur

Les principales réponses aux questions que vous vous posez face à votre intervention se trouvent résumées ici. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour des informations complémentaires.

Kyste arthrosynovial du poignet 

Durée hospitalisation hospitalisation de jour
Revalidation Non
Traitement kiné Non
Reprise de la conduite 7 jours
Reprise des activités sportives pas avant 4 semaines après l'intervention
Interruption de travail 7 jours
Consignes post-opératoires - changer le pansement après 3 jours

- les fils seront enlevés 10 jours après l'intervention

- revoir son orthopédiste à 10 jours après l'intervention


Fracture du poignet

Si la fracture est déplacée, elle nécessitera une prise en charge chirurgicale. Différents traitements sont utilisés:

  • la mise en place de broches  (qui devront être enlevées environ six semaines après l'intervention, sous anesthésie locale)
  • le placement d’une plaque vissée (associée ou non à une immobilisation du poignet)
  • la mise en place de broches externe appelé fixateur externe

Votre chirurgien utilisera la méthode la plus adaptée à votre fracture.
Quel que soit la technique, ce type de fracture prend environ six semaines pour consolider. Les broches internes et les broches externes seront enlevées (sous anesthésie locale) après vérification à la radiographie de la consolidation de la fracture aux environs des 45 jours.

De la kinésithérapie sera ensuite prescrite. Une récupération est attendue entre le troisième et le quatrième mois.
La durée d’incapacité de travail sera dépendante de votre activité professionnelle.

Durée hospitalisation 1 ou 2 jours
Revalidation non
Traitement kiné oui, en fonction des indications du chirurgien
Reprise de la conduite 6 semaines après l'intervention
Reprise des activités sportives pas avant 8 semaines après l'intervention
Interruption de travail durant la période d'immobilisation
Consignes post-opératoires - en fonction du type d'intervention Prenez soin de votre manchette d'immobilisation:

- éviter de l'exposer à l'eau

- en cas d’inconfort, de gonflement ou de douleurs sous la manchette d'immobilisation consultez votre chirurgien ou le cas échéant le service d'urgences!!

- lorsque votre manchette est abîmée il peut être nécessaire de la changer. Prenez un rendez-vous!

Cure de canal carpien

C’est la compression du nerf médian au canal carpien. Le canal carpien se trouve dans la région du poignet et la paume de la main ; c’est un tunnel ostéo-ligamentaire, formé par une structure osseuse en bas (les os du carpe) et par le ligament annulaire antérieur constituant son plafond, dans lequel passe les 9 tendons fléchisseurs des doigts et le nerf médian.

L’épaississement du tissu synovial entourant les tendons provoque une compression du nerf médian et est responsable d’une symptomatologie sensitive classique : paresthésies (fourmillements, engourdissement, picotements, brûlures et décharges électriques) dans le pouce, l’index et le majeur surtout la nuit et le matin. Les réveils nocturnes sont fréquents obligeant le patient à secouer la main pendant quelques minutes pour faire disparaître les symptômes.

Le traitement chirurgical consiste à ouvrir le canal carpien (faire de la place pour le nerf) en incisant le ligament annulaire antérieur du carpe.
Cette intervention (neurolyse) peut être pratiquée de manière classique (à ciel ouvert par une incision de 2 à 3 cm au niveau de la paume de la main) ou par voie endoscopique (caméra introduite par une incision de 1 cm au niveau du poignet).
Les suites sont simples (ni attelle ni plâtre), le patient quitte l’hôpital avec un pansement qu’il faudra changer à deux reprises, le 7e et le 14e jours après l'intervention. Les fils utilisés se résorbent tout seuls et ne provoquent pas de douleurs lors de leur chute. La mobilisation des doigts est possible immédiatement après l'intervention et fort conseillée.

Durée hospitalisation hospitalisation de jour
Revalidation non
Traitement kiné non
Reprise de la conduite un ou deux jours après l'intervention
Reprise des activités sportives deux semaines après l'intervention
Interruption de travail en fonction de l'activité
Consignes post-opératoires ne pas mouiller la plaie avant la chute des fils

Maladie de Dupuytren

La maladie de Dupuytren se manifeste par un épaississement fibreux de l’aponévrose palmaire superficielle, structure se trouvant sous la peau de la paume de la main et des doigts. Cet épaississement forme des boules dans la paume de la main (les nodules palmaires) puis des cordes allant jusqu’aux doigts (les brides digito-palmaires) provoquant une rétraction progressive des doigts qui va finir par les empêcher de s’ouvrir. La fermeture des doigts, quant à elle, ne sera pas affectée.

Le traitement ne doit être envisagé qu’en présence de déficit dans l’extension des doigts. Ce traitement n’agit pas sur la maladie elle-même mais permet une amélioration de la fonction de la main; il ne faut pas attendre que la rétraction des tissus mous se transforment en raideur articulaire définitive. Les résultats sont meilleurs et le risque de récidive est moindre en cas de prise en charge précoce.

Le traitement classique est chirurgical ; il consiste à réséquer les brides ou la fibrose malade (aponévrectomie) pour restaurer une extension complète des doigts touchés. Après l’intervention qui se déroule en hôpital de jour sous anesthésie loco-régionale, une orthèse dynamique est mise en place afin d’éviter les rétractions cicatricielles tout en permettant au doigt une mobilité libre. Une rééducation est souhaitée et parfois nécessaire.
Tout récemment, des injections de « collagenase clostridium histolyticum », connu sous le nom de Xiapex, sont disponibles en Belgique et semblent, dans des cas bien précis, donner satisfaction. Ces injections doivent être réalisées en milieu hospitalier.

La rhizarthrose ou arthrose trapézo-métacarpienne

La rhizarthrose ou arthrose trapézo-métacarpienne (ATM) est l’arthrose de la base du pouce. C’est une maladie arthrosique dégénérative, qui touche le cartilage articulaire entre la base du premier métacarpien et l'os trapèze. Elle touche essentiellement la femme après la cinquantaine et elle est souvent bilatérale. Il s’agit d’une arthrose handicapante sur le plan clinique et déformante sur le plan esthétique.
Le traitement chirurgical doit être envisagé en cas d’échec du traitement orthopédique traditionnel. Il y a deux types d'intervention à savoir l’arthroplastie prothétique (prothèse totale) ou l’arthroplastie-résection (Trapèzectomie). Le choix de l’une ou l’autre technique dépend du stade radiologique de l’arthrose, de l’âge du patient et de son activité.

La chirurgie donne de bons résultats sur la douleur et la mobilité. Les suites opératoires sont marquées par une immobilisation plâtrée de 2 semaines pour les arthroplastie-prothétiques et de 6 semaines pour les trapèzectomies. Une rééducation de courte durée suivra le retrait du plâtre et rapidement les patients retrouvent leur autonomie.